Les vacances d’été arrivent et il va bientôt falloir s’occuper avec nos enfants ! ma-tisse est toujours là pour vos sorties au musée (à Paris et dans la métropole lilloise)! Mais pour vous divertir depuis chez vous, voici quelques propositions de jeux qui, on l’espère, plairont aux petits et aux grands enfants, autant qu’à nous !

1. Un puzzle sur Paris

Très beau puzzle réalisé en France et dédié à Paris. Le puzzle prend du volume avec les cartes des monuments iconiques de la capitale ! Un très bon jeu pour préparer un voyage à Paris avec vos enfants, tout en observant les personnages et actions que vous voyez avec vos enfants : la danseuse de l’Opéra, le joueur de tennis de Roland-Garros, les visiteurs des musées …

Age : à partir de 6 ans

Plus d'informations sur ce puzzle Paris - Voyage Découvre Explore

2. A la recherche de Frida Kahlo : cherche et trouve

Le principe du « cherche et trouve » est un grand classique qui fonctionne bien !

Plongez ici dans l’univers foisonnant de Frida Kahlo imaginé par Catherine Ingram et Laura Callagan et édité par les Editions du Centre Pompidou. Pour un moment calme, avant la sieste ou posé.e.s à l’ombre dans le jardin, habituez votre enfant à prendre le temps de regarder, de chercher, de trouver et au plaisir de contempler l’ensemble des motifs foisonnants d’une double page.

Pour les accros au « cherche et trouve », il existe également la version avec Andy Warhol.

Age : à partir de 6 ans

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3. Jeux de sept familles

Facile à transporter et facile à jouer, les jeux de sept familles réuniront toutes les générations. Si l’été est propice aux apéros et au repos sur un transat, les enfants ne sont pas toujours de cet avis : il faut jouer ! Ce jeu Super artistes vous permettra de partager un moment convivial avec toute la famille sans avoir besoin de relire la notice pour vous souvenir des règles ! Les familles représentent différentes catégories d’artistes : peintres, musiciens, écrivains… Le jeu est très complet et si vous souhaitez passer au niveau supérieur, vous pouvez ajouter les devinettes.

Age : à partir de 7 ans

4. Les Playmobiles

Parce que les Playmobiles restent des indémodables ! Pas besoin de plus d’explications, chez ma-tisse c’est validé et on vous en a même déjà parlé pour Noël ! L’idée est simple mais tellement efficace.

L’occasion pour les enfants d’intégrer ces figurines dans leurs histoires et de se sensibiliser au matériel du peintre (pinceau, palette, chevalet, toile). Leur joie ne sera que plus grande lorsqu’ils retrouveront l’œuvre au musée ou verront une reproduction.

Age : à partir de 3 ans

Plus d'informations sur ces Playmobiles

5. Les Podcasts des musées

Pour occuper un trajet avec vos enfants, pensez aux podcasts ! Les plus petits seront surpris d’entendre d’autres sons et intonations tandis que les plus grands auront plaisir à écouter les histoires.

De plus en plus de musées proposent des podcasts à destination des enfants et accessibles gratuitement en dehors de l'institution.

Et si vos bambins n’ont pas l’œuvre sous les yeux ce n’est pas grave : ils peuvent l’imaginer – les plus créatifs peuvent même la dessiner –  et la voir plus tard.

Vous n’êtes pas seul.e.s pendant le voyage ? Mettez leur un casque, ils n’en seront que plus attentifs !

Notre sélection :

Et pour vous, quels sont vos jeux arty indispensables de l'été ?

Pour les petits ou les grands, on veut bien vos références !

Les fêtes arrivent, et certain.e.s se creusent certainement la tête en pensant aux cadeaux qu'iels vont bien pouvoir faire à leurs proches ! Pas de panique : nous avons quelques idées à vous proposer, dénichées dans les boutiques des musées !

1. Des livres !

Une nouveauté, dans les rayons des libraires, et un coup de coeur destinés à tou.te.s: Léonard, Frida et les autres de Camille Jouneaux (Editions du Chêne, 35€). Il s'agit d'une histoire de la peinture, accessible et divertissante, incarnée par 100 artistes. Une mise en page et des textes rafraichissants, qui changent des vieilles histoires de l'art de bibliothèque !

Un roman graphique engagé dans lequel Eva Kirilof nous offre des pistes de réflexion sur la place et le rôle des femmes dans la culture occidentale, le tout pertinemment illustré par Mathilde Lemiesle. Nourri par les travaux d’historien·nes, de chercheur·ses, et de militant·es, Une Place participe à repenser les mythes autour de la présence des femmes dans l’histoire de l’art, en reliant entre eux récits historiques et politiques, idées et parcours de femmes artistes.


2. Pour les gourmand.e.s

La marque Confiture parisienne s'est associée aux musées d'Orsay et de l'Orangerie pour proposer des recettes originales inspirées des artistes du musées. Vous pourrez ainsi tartiner de l'impressionnisme et du post-impressionnisme sur vos tartines grâce à la Fraise-coquelicot inspirée du tableau de Monet, la Pomme-Biscuit évoquant les natures mortes de Cézanne ou la P'tit déj dans la chambre jaune en hommage au célèbre tableau de Van Gogh.

Le petit plus : un coffret de trois pots évoquant chacun des tableaux de Van Gogh (à 59,70€) : on peut difficilement faire plus original !

Le Palais des thés continue sa collaboration avec le musée du Louvre et propose maintenant en plus d'un thé noir et d'un thé vert, deux infusions, Jardin de Vénus et Nuit égyptienne.

Ces quatre créations exclusives sont réunies dans un joli coffret qui fera le bonheur des amateur.rice.s de boissons chaudes (24€) !


3. Pour les plus jeunes

Les playmobils restent toujours dans le vent, alors pourquoi ne offrir celui qui évoque la Jeune fille à la perle de Vermeer ? (7,95€)

Pour les plus petits, l'iconique Miffy, qui est la mascotte de nos ateliers d'éveil à l'histoire de l'art dans les écoles, s'habille en peluche aux couleurs de la Nuit étoilée de Van Gogh ! (29,95€)

On vous souhaite à toutes et à tous de très belles fêtes de fin d'année auprès de celles et ceux qui comptent pour vous !

« Un été des révélations », c’est ainsi que la 53e édition des Rencontres de la photographie d’Arles se présente. 

Et, en effet, parmi la quarantaine d’expositions disséminées dans les lieux et monuments arlésiens, nombreuses sont les révélations qui ont surgi lors de nos pérégrinations (photographiques bien sûr, mais aussi culturelles, sociales, géographiques, esthétiques, etc.).

La révélation, c’est un invisible rendu visible pour reprendre les termes du titre de cette édition, c’est une évidence mise en lumière.

Vue de l’exposition Un garçon du village de Sathish Kumar, Cloître Saint-Trophime.

Et parmi ces révélations, voici celles qui nous ont le plus marquées :

Mise à l'honneur d'artistes accompli.e.s

Au Luma, une exposition James Barnor : Stories. Le Portfolio 1947-1987 retrace 40 ans de carrière du grand photographe ghanéen, à travers des clichés pris de son pays natal à son pays d'adoption : la Grande Bretagne, et dessinant ainsi une histoire transnationale.

Cette exposition vous permettra en plus d’explorer cette drôle de tour miroitante qui domine Arles. La Tour ou le Luma - œuvre de Frank Gehry -, ouvert il y a un peu plus d'un an, a été fondée par la collectionneuse et mécène suisse Maja Hoffman. Ce lieu a pour vocation l'expérimentation, la production et la diffusion de la création contemporaine en arts visuels. Etonnant mais aussi fascinant !

Des artistes à ne pas manquer dans des lieux atypiques :  

Si vous avez du temps, allez jusqu’à Nîmes et pénétrer dans la chapelle des Jésuites pour vous immerger dans l’œuvre vidéo à la fois politique et magique de Julien Creuzet. L’artiste est également présent au sous-sol du Luma qu’il investit d’une atmosphère étrange (ambiance underground garantie !) en associant divers médiums (sculpture, vidéo, installation), et où il continue d'interroger les aspects noirs de la colonisation tout en s'inspirant de la culture afro-caribéenne et créole.

Des artistes émergents et prometteurs - Le prix Découverte Louis Roderer :

Au sein de la charmante église des Frères Prêcheurs, l’exposition réunit des univers très différents et porte pourtant en elle une vraie cohérence. Les jeunes photographes mis en regard se retrouvent dans leur démarche similaire : fondée sur l’intime et le personnel. De vraies découvertes : émotionnelles et esthétiques. Un vrai coup de cœur ! 

Vue des vidéos de Céleste Leeuwenburg, A partir de ce qu'elle m'a dit. Et ce que je ressens, Exposition Prix Roderer

Et puis, pour varier les plaisirs artistiques entre deux expositions photographiques :  

Passez les portes de la Fondation Lee Ufan qui vient d'ouvrir ses portes. L’artiste coréen, amoureux d’Arles, investit les salles d’un ancien hôtel particulier de ses œuvres minimalistes et méditatives. Une respiration tout à la fois sculpturale, picturale et même architecturale (l'œuvre qui vous accueille est issue de la collaboration entre Lee Ufan et le célèbre architecte Tadao Ando). La rencontre de l’altérité est au cœur du parcours, que ce soit avec la matière, l’espace, l’autre ou soi-même.

Détail de l'oeuvre Relatum Accès , Fondation Lee Ufan 

Arles 2022, Les Rencontres de la photographie, jusqu’au 25 septembre 2022. Plus d’informations sur :  https://www.rencontres-arles.com ou en téléchargeant l'application Arles 2022.

Que vous soyez parisien.ne souhaitant profiter de la ville pendant l’été ou de passage en vacances, voici trois expositions plutôt chouettes à découvrir cet été dans la capitale !

Une exposition impressionnante : Simon Hantaï à la Fondation Louis Vuitton

Jusqu’au 29 août

La Fondation Vuitton nous habitue à des expositions exceptionnelles, et celle-ci ne fait pas exception : nous vous conseillons vivement de profiter des conditions estivales pour aller découvrir l’oeuvre d’un artiste incontournable de l’histoire de l’art contemporain.

Cette exposition met à l’honneur le travail monumental de l’artiste d’origine hongroise Simon Hantaï. Sur plusieurs étages, nous suivons le parcours et l’œuvre de l’artiste, dans de vastes salles rendant hommage à la monumentalité de ses oeuvres. 

Célébrant le centenaire de la naissance de l’artiste, l’exposition se focalise en grande partie sur la période de l’oeuvre à partir des années 1960 où l’artiste commence à faire intervenir la technique du pliage, devenue depuis représentative de son travail. 

Cette grande rétrospective est accompagnée, au dernier étage de la Fondation, d’une autre manifestation « La couleur en fugue », qui réunit cinq peintres de la scène artistique internationale : Sam Gilliam, Katharina Grosse, Steven Parrino, Megan Rooney et Niele Torroni. Liés par leur travail autour de la couleur, mais ayant chacun développé un vocabulaire abstrait particulier, ces cinq artistes repoussent les limites traditionnelles du médium pictural. Cette seconde exposition répond parfaitement au travail de Simon Hantaï et forme un contrepoint poétique, qui permet d’enrichir par la comparaison la compréhension de son travail et de sa démarche.


Une exposition de qualité cachée dans un des plus charmants musées de Paris : "Héroïnes romantiques" au Musée de la vie romantique 

Jusqu’au 4 septembre 

Cette exposition, très lisible, pose la question de la représentation des héroïnes féminines au cours de la période romantique, c’est-à-dire au début du XIXe siècle. Découpée en quatre sections, l’exposition montre d’abord les grandes héroïnes historiques à la mode à cette époque, s’interrogeant ensuite sur la place des héroïnes violentes, et donc de la violence même des femmes. Puis, nous découvrons les héroïnes inspirées de la fiction, de Shakespeare ou de Georges Sand, et leur représentation en peinture et sculpture. L’exposition s’achève sur une très belle salle consacrée aux artistes, comédiennes, cantatrices ou danseuses qui ont incarné ces héroïnes au théâtre ou à l’opéra. 

L’exposition, qui présente une grande diversité de techniques et d’artistes, met également en lumière quelques artistes femmes assez méconnues, comme Victorine Geneve-Rumilly ou la peintre sur porcelaine Marie-Victoire Jacquotot. 

L’exposition interroge également la représentation des femmes dans le contexte particulièrement instable et rétrograde du début du XIXe siècle, notamment en mettant en lumière la construction de l’archétype de la femme sacrifiée, passive mais érotisée, de la « belle morte ».

Enfin, l’exposition est accompagnée d’un catalogue remarquable ainsi que d’un épisode du podcast « Venus s’épilait-elle la chatte », écrit et réalisé par Julie Beauzac, dans lequel les problématiques liées à la question du statut et de la représentation des femmes sont interrogées, au gré d’un long entretien avec les commissaires de l’exposition.


Une exposition qui met en valeur une grande couturière méconnue du grand public : « Shocking! Les mondes surréalistes d’Elsa Schiaparelli » au musée des Arts décoratifs 

Jusqu’au 22 janvier 2023

Comme toujours au musée des Arts décoratifs, il s’agit d’une exposition à la muséographie spectaculaire qui rend hommage à l’univers particulièrement inventif et novateur de l’artiste et couturière surréaliste Elsa Schiaparelli. 

L’exposition présente 520 œuvres dont 272 costumes et accessoires de mode, mis en regard de peintures, sculptures, bijoux, flacons de parfum, céramiques, affiches, et photographies signés des plus grands noms de l’époque, de Man Ray à Salvador Dalí, de Jean Cocteau à Meret Oppenheim ou encore d’Elsa Triolet. 

Avant de découvrir l'exposition, vous pouvez visionner ci-dessous la vidéo de Margaux Brugvin réalisée pour Paris Musée sur Elsa Shiaparelli.


… Et vivement la rentrée avec des expos qui mériteront elles aussi le détour : on pense notamment à l’exposition Frida Kahlo qui ouvre ses portes le 15 septembre au Palais Galliera ou encore à celle qui mettra en lumière la peintre Rosa Bonheur à partir du 18 octobre au musée d’Orsay !

On vous souhaite à tou.te.s un très bel été !

Trop compliqué ? Pas adapté ? Impression de ne pas se sentir à sa place dans ces lieux solennels ?

Oubliez ces mauvaises pensées et votre sentiment d'illégitimité ! Tout le monde a sa place au musée, à tous les âges et pour tous les goûts. Et pour vous motiver, nous avons sélectionné les musées de la métropole lilloise les mieux adaptés à vos sorties en famille !

1. La Piscine - musée d'art et d'industrie André Dilligent, Roubaix 59100

Coup de coeur pour ce musée dont la variété des collections permettra d'intéresser petits et grands. Vos enfants seront les premiers à comprendre que le lieu est la première œuvre à contempler. Les rosaces vous offriront des beaux jeux de lumière dans l'eau du bassin et quel plaisir de voir un bassin d'eau avec ces reflets originaux !

Les anciennes cabines de la piscine permettront à vos enfants de mimer la douche et donc de bien rigoler ! Tandis que l'ensemble des sculptures autour du bassin offre une belle possibilité de description.

L'ensemble des sens de vos enfants seront sollicités, la vue bien sûr mais aussi :

  • l'ouïe, avec la bande-son des enfants qui jouent dans la piscine,
  • le toucher, quand ils monteront les escaliers en mosaïque,
  • l'odorat, si la météo vous permet d'aller dans le jardin botanique textile,
  • Et pour le goût, on vous laisse choisir entre un goûter maison ou une gaufre Méert, propriétaire du café du musée !

Les avantages de La Piscine :

Envie de visiter ce musée en famille avec ma-tisse ? Nous avons deux offres dans notre rubrique visites enfants : "Corps à corps au musée" pour les 7-12 ans et "A la recherche des animaux du musée" pour les 4-7 ans.

2. Musée du Louvre Lens, 62300

Le Musée du Louvre Lens est le musée parfait pour les familles ! Inauguré en 2012, le bâtiment offre des conditions optimales pour faire votre visite avec la poussette. Le musée est de plain-pied et son parcours très fonctionnel. L'ascenseur spacieux vous permettra de voir facilement les réserves vitrées mais aussi et surtout de trouver les vestiaires (casiers individuels très pratiques) et les toilettes ! Mention spéciale pour l'espace nurserie et les toilettes taille enfant, ça change tout ! Vous et votre enfant avez tout ce qu'il faut pour être à l'aise en début de visite et faire votre parcours sereinement.

Que dire des œuvres ? Elles sont parfaites ! La galerie du temps vous permettra de traverser différentes époques et différents pays de manière très naturelle. Les différentes techniques dialoguent pour notre plus grand plaisir et il y a de fortes chances pour que vos enfants s'arrêtent devant les sarcophages égyptiens.

Les avantages du Louvre Lens :

Voir des chefs-d'oeuvre sans devoir aller à Paris, c'est parfois bien pratique ! La collection est souvent renouvelée et les expositions sont toujours pertinentes. Allez-y en confiance, c'est l'assurance d'une bonne journée en famille !

3. Le LAM, Lille métropole musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, Villeneuve d'Ascq 59650

Le LAM présente une riche collection qui permettra à vos enfants d'enrichir leur imaginaire. Chaque collection a ses atouts pour donner le sourire à vos enfants !

  • La collection d'art moderne expose des masques africains,
  • La collection d'art contemporain possède une installation de peluches d'Annette Messager et une cabane de Daniel Buren,
  • La collection d'art brut regroupe des maquettes, des sculptures de différents matériaux et des peintures monumentales.

La circulation dans le musée est plutôt facile, et s'il peut y avoir quelques marches entre les salles, des rampes sont toujours prévues pour les éviter.

Les avantages du LAM :

D’ailleurs, si vous avez envie de découvrir les œuvres en vrai, n’hésitez pas à réserver une de nos nouvelles visites : "tout doux et tout brut".

4. Le Palais des Beaux-Arts, Lille 59000

Le Palais des Beaux-Arts de Lille présente un bel ensemble d'œuvres mais nous vous conseillons d'emmener vos plus grands car la circulation en poussette n'y est pas évidente.

En revanche, à partir de 6 ans, vos enfants pourront prendre du plaisir dans ce musée et vivre leur visite comme une vraie enquête : demandez leur de chercher les tableaux avec des fleurs, avec des enfants, avec un paysage ... Présentée sous forme de jeux et de devinettes, la visite deviendra encore plus attractif !

D'ailleurs, si vous souhaitez nos conseils pour une visite en famille réussie, notre article "Visiter un musée en famille" pourra vous aider.

Les avantages du Palais des Beaux-Arts de Lille :

Et si vous préférez que ma-tisse soit avec vous, vous pouvez réserver votre visite : Pour les tous petits " Jouer, manger, dormir, s'amuser... tout comme nous" pour les 4-7 ans et " Portraits et selfies au musée" pour vos ados (12-18 ans).


Et vous, quelles sont vos musées préférez avec vos enfants ?

Alors qu’une belle saison d’expositions se termine doucement (Georgia O’Keeffe, Vivian Maier, la collection Morozov …), de nouvelles découvertes passionnantes s’apprêtent à ouvrir leurs portes à Paris, on vous dévoile nos coups de coeur de ce début d’année 2022 !

« Yves Saint Laurent aux musées »

Avec la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, le musée du Louvre, le musée d’Orsay, le Centre Pompidou, le musée national Picasso-Paris et le musée d’Art moderne de Paris vont présenter à partir du 29 janvier des créations du couturier au sein de leur collection. Cette exposition étendue dans plusieurs lieux parisiens célèbrera le 60e anniversaire du premier défilé d’Yves Saint-Laurent, alors âge de 26 ans seulement, qui eu lieu le 29 janvier 1962.

Ces expositions permettront de revenir sur le lien qu’entretenait le couturier avec les collections publiques françaises.

A voir au Musée Saint-Laurent, au musée du Louvre, au musée d’Orsay, au Centre Pompidou, au Musée Picasso et au Musée d’Art moderne de la ville de Paris du 29 janvier au 5 mai. 

« Pionnières, artistes dans le Paris des années folles » 

Le musée du Luxembourg continue sur sa lancée en programmant une nouvelle fois une exposition dédiée aux artistes femmes: après les peintres de l’époque révolutionnaire et Vivian Maier, cette nouvelle exposition fera le point sur le rôle clé joué par les artistes femmes au début du XXe siècle, à savoir au moment développement des grands mouvement de la modernité. L’exposition présentera des peintures, sculptures, photographies, films, œuvres textiles et littéraires, autant de supports qui montreront la diversité des créations de ces artistes, qui, au début du XXe siècle furent la première génération de femmes à pouvoir accéder aux écoles d’art auparavant réservées aux hommes, à pouvoir posséder un atelier ou peindre des corps nus. 

Le commissariat est notamment assuré par Camille Morineau, fondatrice et présidente du collectif AWARE qui oeuvre pour une meilleure reconnaissance du travail des artistes femmes et dont nous avons déjà salué le travail sur ce blog. 

A voir au musée du Luxembourg du 2 mars au 10 juillet

Susanne Valadon, La chambre bleue, 1923 © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. Rmn-GP

« Gaudí »

Architecte et créateur, Antoni Gaudí (1852-1926) va être au coeur d’une grande rétrospective au musée d’Orsay qui mettra en lumière ce génie de l’Art Nouveau. L’exposition, conçue de manière immersive, reviendra sur la créativité sans limites de celui qui est à l’origine de la Sagrada Familia ou de la Casa Batlló à Barcelone (ci-contre), présentera des maquettes, meubles et pièces d’archives jamais vues encore en France. 

A voir au musée d’Orsay du 12 avril au 17 juillet

« Charles Ray » à la Bourse de Commerce et au Centre Pompidou

Deux expositions en parallèle dans deux des plus grands lieux consacrés à l’art contemporain de la capitale vous permettront de découvrir l’oeuvre de ce sculpteur américain, connu pour ses sculptures géantes et ultra réalistes. Le Centre Pompidou proposera une rétrospective de son oeuvre, et constituera la première exposition de l’artiste dans une collection publique française.

L’exposition de la Bourse de commerce sera quant à elle envisagée comme une carte blanche à l’artiste, qui est déjà très bien représenté dans la collection Pinault, puisque le collectionneur a fait l’acquisition au cours des vingt dernières années de 7 oeuvres de Charles Ray.

Vous pouvez déjà en avoir un petit aperçu en passant sur le parvis de la Bourse de Commerce qui a installé la sculpture Horse and rider courant décembre (photo ci-contre), représentant l'artiste monté sur un cheval et faisant référence à la longue tradition de statues équestres de l'histoire de l'art.

A voir au Centre Pompidou du 16 février au 20 juin et à la Bourse de Commerce du 16 février au 6 juin.

Et dans la métropole Lilloise, ne ratez pas la prochaine exposition du Fresnoy à Tourcoing !

L’exposition Jusque-là sera une coproduction entre Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains - et la collection Pinault. Le titre fait référence à une œuvre de Enriquez Ramirez, accueille dans la résidence d'artistes de Pinault Collection à Lens.

Vous découvrirez un ensemble d'œuvres de la collection Pinault sur le thème de la traversée et de l'évolution de l'humanité. Une exposition qui promet des œuvres métaphoriques, riches de sensations et de réfléxion.

Jusque-là exposition du 4 février au 30 avril 2022 au Fresnoy, 22 rue du Fresnoy, 59200 Tourcoing

Et vous, quelles sont vos expositions attendues pour 2022 ?

D’apparence minimaliste et majoritairement monochrome, les peintures de Sébastien Mehal révèlent également un message symbolique en prise avec la réalité. Et nous faisons référence ici à sa dernière série de travaux intitulée « 04041973-09112001 ».

Si le titre de cette série semble illisible c’est qu’il faut le déchiffrer comme les dates de vie et de mort de constructions : les buildings du World Trade Center.

A travers ses œuvres abstraites, Sébastien Méhal donne les indices de l’événement historique et s’inscrit dans le 20e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001.

La toile de grand format sur laquelle l’artiste a écrit « Pause » implique le temps et l’espace urbain : le signe graphique figure la pause tout autant que la silhouette des deux tours, si fortes d’apparence, mais que les attentats ont disséminées.

Depuis plusieurs années, Sébastien Méhal travaille la question de l’urbanisme et les relations qu’entretiennent les habitants avec leur environnement architectural.

Dans ses œuvres sur le 11 septembre, l’artiste laisse le regardeur choisir son prisme de lecture. Certaines personnes pourront lire le tableau comme un temps de recueillement, de silence et  de méditation distante sans rapport avec les attentats. Au contraire, certains visiteurs ne pourront s’empêcher de voir les œuvres comme des témoins forts d’un drame dont la matérialité de la peinture et le choix des couleurs feraient écho à des projections de sang. Pour Sébastien Mehal, les deux lectures sont possibles.

Nous vous conseillons fortement d’aller voir ses œuvres pour vous faire votre avis. Elles sont exposées jusqu’au 25 octobre à Galerie Simon Madeleine avec un commissariat assuré par Azad Asifovich.

Et si vous souhaitez en savoir plus, inscrivez vous à la visite privée du samedi 16 octobre en présence de l’artiste, du commissaire de l’exposition et du galeriste, qui sera suivie d'un cocktail.

Images : © Sebastien Méhal

Voilà encore une belle saison d’expositions qui saura largement occuper les week-ends pluvieux de l’automne qui commence ! 

1. Georgia O’Keeffe au Centre Pompidou

A voir jusqu’au 6 décembre 2021

Georgia O’Keeffe (1887 - 1986) est une légende de la peinture, première femme exposée au MoMA de New-York et artiste femme dont les oeuvres sont vendues le plus cher sur le marché de l'art. Le Centre Pompidou rassemble dans cette exposition une centaine d’oeuvres, de toutes les périodes de l’artiste : vous pourrez y voir notamment ses fameux tableaux fleurs en gros plan, souvent lus comme des métaphores sexuelles par la critique, qui n’ont en réalité pas été conçues comme telles par l’artiste.

Plus étonnant, l’exposition propose de découvrir d’autres facettes de son oeuvre : des gratte-ciel new-yorkais aux paysages lunaires du Nouveau Mexique, en passant par des toiles quasi abstraites. 

Nous vous recommandons vivement cette exposition qui présente le travail d’une artiste libre dont les oeuvres ne manqueront pas de vous surprendre.

Pour en savoir plus sur Georgia O’Keeffe, le podcast dédié du Centre Pompidou


2. Vivian Maier au musée du Luxembourg

A voir jusqu’au 16 janvier 2022

Cette exposition est la première en France consacrée à l’artiste. Vivian Maier (1926 - 2009), aujourd’hui reconnue comme l'une des plus grandes photographes du XXe siècle, était, il y a encore peu de temps, complètement méconnue des spécialistes comme du grand public. Nounou à New-York puis Chicago pendant une grande partie de sa vie, elle a photographié avec son Rolleiflex puis son Leica les évolutions de la société de son époque, observant méticuleusement le tissu urbain et les personnes qui s’y trouvaient.

Ses autoportraits, présentés dans la première salle de l’exposition, jalonnent son oeuvre, et montrent d’emblée la diversité des procédés employés par l’artiste dans son travail. Ils répondent aux portraits de rue présentés quelques salles plus loin, des portraits de ceux qui, d’habitude, ne sont pas photographiés, ou qui, comme une dame de la haute société, s’offusquent que l’objectif de la photographe ne s’arrête pas sur elle. 

Une superbe découverte d’une photographe inconnue et géniale.

Prolongez la visite ou préparez-là en écoutant cette émission de France Culture qui lui est dédiée.


3. Damien Hirst à la Fondation Cartier

A voir jusqu’au 2 janvier 2022

 « Les Cerisiers en Fleurs parlent de beauté, de vie et de mort. Elles sont excessives, presque vulgaires. [...] Elles sont ornementales mais peintes d’après nature. [...] Les Cerisiers en Fleurs sont tape-à l’œil, désordonnées et fragiles, et grâces à elles, je me suis éloigné du minimalisme pour revenir avec enthousiasme à la spontanéité du geste pictural. »

Damien Hirst

Cette exposition est la première exposition institutionnelle consacrée à l’artiste britannique Damien Hirst. Sur des toiles de grand format, qui sont pour certaines assemblées en polyptyques, l’artiste s’adonne à un exercice classique, celui de la peinture de fleurs. Rendant hommage autant aux impressionnistes qu’au japonisme, il envahit ses toiles et les espaces d’exposition de cerisiers en fleurs, explosifs par leurs couleurs et la liberté de la technique de l’artiste, réaffirmant ainsi le plaisir de la création et de la matière. 

Une expérience de beauté, que vous pourrez prolonger, si la météo le permet, au café situé dans le jardin de la Fondation. 

Pour voir l’artiste au travail, jetez un coup d'oeil au film documentaire qui accompagne l’exposition !


4. La collection Morosov à la Fondation Vuitton

A voir jusqu’au 22 février 2022

La Fondation Vuitton présente une collection parfaitement extraordinaire d’oeuvres d’art de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, provenant tout droit de Russie. Il s’agit de la collection des frères Morosov, certainement la plus grande collection russe avec celle de Chtchoukine, exposée à la Fondation il y a quelques années. Les tableaux qui la constituent sont ceux des plus grands maîtres : Renoir, Monet, Van Gogh, Denis, Picasso et Matisse … des tableaux qu’on aurait pu normalement découvrir seulement en Russie, et les voilà réunis pour une exposition tout à fait exceptionnelle à la Fondation Vuitton.

Notre coup de coeur dans cette exposition va au Triptyque marocain d’Henri Matisse (ci-dessus) : trois tableaux peints lors des séjours du peintre à Tanger en 1912-1913 : à nos yeux trois chefs-d'oeuvre de lumière et de sérénité.

A ne pas manquer, car les oeuvres présentées dans l’exposition ne reviendront pas de si tôt ! 

En attendant de découvrir l’exposition, Arte propose une visite virtuelle par la commissaire générale, Anne Baldassari.


5. Venus d’ailleurs, matériaux et objets voyageurs au musée du Louvre

A voir jusqu’au 4 juillet 2022

Cette exposition a lieu dans la Petite Galerie du musée du Louvre, qui consacre chaque année son accrochage à une thématique transversale mettant en avant les collections du musée, d’une manière toujours très pédagogue. Ce lieu au sein du musée du Louvre, a été conçu pour donner des clés de lecture du musée à tous, aux plus jeunes comme aux adultes.

Cette année, l’exposition est consacrée aux objets d’arts et leurs matériaux venus des quatre coins du monde, évoquant les échanges, voyages et circulations qui y sont liées. Vous pourrez y découvrir des objets plus curieux les uns que les autres, témoignant de l’inventivité des artisans dans la mise en valeur de ces matériaux précieux. 

Parmi les 82 oeuvres présentées dans le parcours de l’exposition, vous découvrirez notamment une chaussure en ivoire dont les décorations imitent la dentelle (ci-dessus), un tableau peint sur une plaque de lapis-lazuli ou un rhinocéros en porcelaine.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le mini-site de l’exposition !


Et vous, un coup de coeur parmi les expositions à voir cet automne ?

Fermé depuis 2016, le musée Carnavalet, musée d’histoire de la ville de Paris, a réouvert ses portes il y a quelques semaines. On vous recommande vivement d’aller le visiter, d’autant plus que l’entrée est gratuite, comme dans tous les musées de la ville de Paris (il faut quand même penser à réserver un créneau de visite). On vous détaille quelques-unes des raisons qui font qu’on adore ce musée, particulièrement depuis sa réouverture et la nouvelle présentation des collections permanentes.

D'abord, l’architecture du bâtiment mérite le détour: le musée Carnavalet s’étale dans deux hôtels particuliers, l’Hôtel des Ligneris (dit Carnavalet) et l’hôtel Pelletier de Saint-Fargeau. Le premier, par lequel on entre dans le musée, est un des plus anciens hôtels particuliers dits « entre cour et jardin », et fut édifié par Pierre Lescot au milieu du XVIe siècle. La façade du fond de la cour est ornée de sculptures en bas-reliefs de Jean Goujon et de son atelier qui représentent les quatre saisons. Ces deux noms vous sont peut-être familiers : il s’agit de l’architecte et du sculpteur à qui l’on doit la partie occidentale de la cour carrée du Louvre, considérée comme un manifeste de l’architecture française de la Renaissance.

Ensuite, le musée Carnavalet possède une fantastique collection de plafonds et décors anciens, qui sont particulièrement bien mis en valeur dans le nouveau parcours.

Des dispositifs de médiation astucieux vous invitent à lever les yeux pour admirer ce qui se trouve au plafond, constitués de miroirs accompagnés d’explications historiques et iconographiques qui vous éviteront le torticolis !

Parmi toutes ces merveilles qui sont parvenues jusqu’à nous, ne manquez pas les boiseries peintes et sculptées du Cabinet de l’hôtel Colbert de Villacerf (vers 1650), qui constituent un des rares ensembles complets de « lambris à la française » du XVIIe siècle.

Un coup de coeur pour les plafonds de l’Hôtel La Rivière (1652-8), un des grands chantiers parisiens de Charles Le Brun, bien avant qu’il ne travaille Vaux-Le-Vicomte pour Fouquet et au Louvre et à Versailles pour Louis XIV. L’organisation de ces plafonds est néanmoins similaire (rappelant par exemple les réalisations de Le Brun pour les Grands appartements du roi à Versailles) : sur le plafond de la grande chambre, la partie centrale représente L’Apothéose de Psyché (ci-dessous) entourée au niveau des quatre voussures des muses, tandis que les pans des voussures sont ornés de tableaux rapportés racontant les aventures de Psyché.

L’Escalier de Luynes est particulièrement impressionnant : il s’agit d’un décor peint en trompe-l’oeil par les Brunetti en 1748, transposant en format monumental les personnages des fêtes galantes mises au goût du jour au début du siècle par Watteau.

Lors de votre visite, ne manquez pas le décor d’Alphonse Mucha art nouveau de la Bijouterie Fouquet ou la très impressionnante Salle de bal de l’hôtel Wendel de José Maria Sert, dernier représentant de la « Grande peinture ».

Une des spécificités remarquables du musée : les reconstitutions d’intérieurs ou « period rooms », mêlant éléments de décoration et mobilier. Le Salon de Gilles Demarteau (ci-contre), orné des panneaux décoratifs de François Boucher et de son atelier (1765-70) est tout à fait extraordinaire. Gilles Demarteau a gravé une grande partie de l’oeuvre peint de Boucher, et demanda à ce dernier de décorer le salon de son appartement, sur l’île de la cité. Pour ces panneaux pittoresques, peuplés d’animaux et recréant une campagne bucolique, Boucher fut assisté de deux autres grands noms de la peinture du Siècle des Lumières, Jean-Honoré Fragonard et Jean-Baptiste Huet.

L’ensemble a été complètement restauré pour la réouverture du musée et est agrémenté de sièges, tables et lustres, nous permettant d’avoir une idée de la fonction première de ce décor.

Un des chefs-d’œuvre de mobilier conservé et exposé au musée Carnavalet est le Bureau de Madame de Sévigné, qui vécut dans l’hôtel particulier qui abrite le musée à partir de 1677 jusqu’à sa mort en 1696. Le bureau, en plus d’évoquer la passion de la marquise pour l’écriture, est un des rares exemples de meuble réalisé en Chine pour le compte de la Compagnie des Indes. Réalisé vers 1690, ce bureau mêle sur ses panneaux de laque des ornementations d’inspiration occidentale, avec des guirlandes de fleurs, des fruits et des scènes plus typiques de la tradition chinoise sur les côtés, avec des oiseaux posés dans des branchages.

Enfin, ne passez pas à côté des magnifiques peintures de la collection du musée, comme le Portrait de François Ier par Joos Van Cleve (vers 1530-5) ou le Portrait de Madame Récamier par François Gérard (ci-contre).

Vous l’aurez compris, le musée Carnavalet est un régal pour les amateurs d’art ancien, mais ceux qui préfèrent les oeuvres plus contemporaines y trouveront également leur compte : dans le projet de rénovation, l’accent a été porté sur la mise en valeur des objets et oeuvres d’art de cette période.

Un conseil : prévoyez une demi-journée pour profiter du musée ou choisissez d’y revenir car il y a beaucoup de choses à voir (625 000 œuvres, de la préhistoire à nos jours : Peintures, sculptures, maquettes, enseignes, dessins, gravures, affiches, médailles et monnaies, objets d’histoire et de mémoire, photographies, boiseries, décors et pièces de mobilier…), à découvrir et devant lesquelles s’émerveiller !

Pour réserver votre créneau de visite - Pour organiser une visite guidée du musée avec ma-tisse

Depuis la réouverture des musées le 19 mai dernier, les musées nous proposent un superbe programmation d'expositions temporaires. Notre sélection, si vous restez un peu à Paris ou si vous passez par là cet été !

1. Elles font l’abstraction, Centre Pompidou, jusqu’au 23 août 

On vous parle sans cesse de cette expo, elle a vraiment été un coup de cœur pour nous : un vrai point de vue et de belles découvertes et remises en questions historiques. 

Coup de cœur pour les œuvres de la suédoise Hilma af Klint, rarement présentées en France et pourtant si impressionnantes, qui ouvrent l’exposition. Et pour finir l'exposition : un tableau monumental du APY Art Center Collective, œuvre collective réalisée par des femmes issues de communautés aborigènes du sud de l’Australie.

En savoir plus - Présentation de l'expo par une des commissaires, Christine Macel


2. Les origines du monde, Musée d’Orsay, jusqu’au 18 juillet 

Cette exposition organisée avec le Museum national d’histoire naturelle retrace le développement des sciences naturelles et l’impact de ces découvertes dans les arts plastiques. De l’homme préhistorique aux dinosaures, on comprend la révolution et les remises en question opérées par cette nature nouvelle. Le croisement entre objets du patrimoine scientifique et objets d’arts provenant du Louvre, du musée d’Orsay ou d’autres très prestigieuses collections permet une mise en perspective nouvelle et plutôt rafraîchissante !

Le musée d’Orsay est décidément à la pointe quand il s’agit de proposer de nouveaux regards sur les oeuvres d’art.

Nos coups de coeur dans cette exposition : les Panaches de mer, lithophytes et coquilles d’Anne Vallayer-Coster (1769, musée du Louvre), les deux tableaux d’Hilma af Klint (dont HaK27, Group II, The Eros Series no. 2, 1907), bien représentées dans les musées en ce moment, ou la cimaise confrontant l’Origine du monde de Gustave Courbet (1866, musée d’Orsay) et la Coquille d’Odilon Redon (1912, musée d’Orsay).

Ne traînez pas, l’exposition se termine dimanche !

Plus d'infos - L'art et la matière (France Culture) consacrée à l'expo


3. The Power of My Hands, Afrique(s) : artistes femmes, Musée d’art moderne de la ville de Paris, jusqu’au 22 août 

Organisée dans le cadre de la Saison Africa2020, cette exposition présente le travail de seize artistes femmes issues de pays africains et de la diaspora, dont les oeuvres rendent compte de problématiques sociales, de leur rapport à leur vie personnelle, à l’espace intime et public. 

L’exposition tire son nom d’une oeuvre d’une jeune artiste, Kyezua, née en 1988 à Luanda en Angola, mettant en avant l’importance de la coiffure, des tresses, de leur enjeu social, de leur rôle identitaire.

Coup de coeur pour les toiles de Portia Zvavahera, née en 1985 à Harare, Zimbabwe, inspirées d’un rêve de l’artiste.

Plus d’infos - Pour écouter les commissaires parler de l'expo


4. Femmes peintres 1780 - 1830, naissance d’un combat, Musée du Luxembourg, jusqu’au 25 juillet 

Une très belle exposition de peinture ancienne, qui montre que l’invisibilisation des artistes femmes, dans leurs carrières et dans l’histoire de l’art, concerne toutes les époques.

Si l’exposition s’ouvre sur la plus célèbre des peintres femmes de cette époque, Elisabeth Vigée Le Brun, elle nous permet de découvrir les oeuvres d’artistes dont les noms ont été aujourd’hui oubliés et qui étaient pourtant à leur époque exposées et collectionnées. L’exposition permet de remettre à leur place ces artistes, la variété de leur travail, des sujets, des styles, et cela notamment en ne traitant qu’une courte période chronologique, autour des années de la Révolution française. 

Plus d’infos - L'expo décryptée par Magaux Brugvin


5. Dali, l’énigme sans fin, Atelier des lumières, jusqu'au 2 janvier 2022

Même si Salvador Dalí est loin d’être notre artiste préféré, la mise en scène de ses oeuvres par l’Atelier des Lumières est époustouflante.

On a l’habitude de spectacles grandioses et immersifs qui nous plongent dans l’univers d’un artiste le temps d’une visite, mais cette fois-ci, c’est le choix de la bande son accompagnant les oeuvres qui vaut le détour. En effet, les œuvres du surréaliste Dalí, mystérieuses et bizarres, sont projetées avec du Pink Floyd. Le côté psychédélique est ainsi bien souligné et la musique apporte une véritable profondeur aux œuvres du maître espagnol, leur redonnant du même coup un petit coup de jeune.

Le petit plus : un autre maître espagnol, Antoni Gaudí, est lui aussi mis à l’honneur dans une petite projection qui suit celle consacrée à Dalí. 

Plus d'infos


Bonus : en allant se promener à la Manufacture de Sèvres (Métro "Pont de Sèvres" sur la ligne 9) pour voir l’exposition « A table ! le repas, tout un art » jusqu’au 24 octobre 2021.

Et n’oubliez pas de réserver votre créneau de visite pour toutes ces expositions !

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