Avez-vous suivi les travaux de rénovation du musée de l’Orangerie ? Si ce n’est pas le cas, pas de panique ! Nous faisons le point ici avec vous.
Vue des collections permanentes, musée de l'Orangerie - juin 2021
Le musée conserve les célèbres Nymphéas de Claude Monet, œuvres conçues par l’artiste pour offrir aux parisiens « un havre de paix » après les traumatismes de la Première Guerre Mondiale. La salle en forme du signe de l’infini pensée par Claude Monet n’a pas subi de modification. C’est toujours un réel plaisir de venir s’y délecter seul ou en famille – vos enfants auront toute la place nécessaire pour y dessiner ! La salle des Nymphéas fut le seul espace ouvert durant les travaux.
Ces travaux ont concerné uniquement le sous-sol où sont présentées les collections permanentes. Le chantier a commencé au début du mois de septembre 2019 mais il fut perturbé à cause la crise sanitaire. La réouverture a dû être reportée au 16 septembre 2020 avant de subir, par la suite, d’autres fermetures dans le contexte du confinement.
Mais depuis plusieurs mois maintenant, vous pouvez enfin vous rendre au musée de l’Orangerie (attention il faut réserver) pour appréhender les nouveaux espaces et retrouver ses chefs-d’œuvre, comme Les Trois Sœurs de Matisse ou La Barque et les baigneurs de Cézanne.
Henri Matisse, Les Trois Soeurs, 1916-1917, huile sur toile
Après avoir descendu l’escalier, vous serez accueilli.e.s par un polyptyque daté de 1980 de l’artiste américaine Joan Mitchell. La directrice du Musée – Cécile Debray – gère la programmation de manière à créer des dialogues avec la création contemporaine et à mettre en lumière les artistes femmes. Chez ma-tisse, on aime particulièrement ses choix et sa vision de l’histoire de l’art. D'ailleurs la nouvelle salle créée pour exposer un contrepoint contemporain aux Nymphéas propose, jusqu’au 6 septembre 2021, une installation de l’artiste française Isabelle Cornaro.
Vue de la salle Paul Cézanne, musée de l'Orangerie - juin 2021
Mais vous pouvez également redécouvrir la salle des collections Paul Guillaume et Jean Walter dont les œuvres constituent le fond du Musée. L’espace qui suit met en dialogue des œuvres de Picasso et Modigliani, une belle introduction dans l’Ecole de Paris du XXe siècle. La rénovation se fait réellement sentir dans les salles qui suivent. En effet, les anciens espaces ont été divisés pour former des salles monographiques. Les salles ont été pensées pour offrir une rencontre plus intimiste avec les œuvres. Cézanne, comme Renoir ou Soutine, ont donc leur propre pièce. Certains artistes partagent le même espace mais les cimaises sont clairement distinctes comme pour André Derain et Marie Laurencin. Les cimaises blanches et sobres sont d’ailleurs très appréciables et mettent en valeur les œuvres.
Et si, au cours de votre visite, vous désirez faire une pause, vous pouvez vous asseoir à votre guise sur les sculptures-mobiliers d’Agnès Thurnauer. Douze lettres sont réparties dans l’ensemble du musée pour former le mot "Chromatiques". En aluminium brossé, ces œuvres font partie de la série Matrices/Assises et proposent selon les termes de l'artiste "une immersion dans le langage comme espace ouvert". Car, devant une œuvre, chaque visiteur est libre de choisir ses mots et ses rêves. Et ça, chez ma-tisse : la liberté du regard et de l’échange, c’est toute notre philosophie.
Image : Agnès Thurnauer, Matrices Chromatiques, verrière du Musée de l'Orangerie
Et vous, vous la trouvez comment la rénovation du musée de l'Orangerie ?
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